On appelle clavier toute Interface Homme Machine (IHM) permettant la communication entre un opérateur et la machine. Si elle est omniprésente dans le secteur industriel pour les machine-outils, elle est aussi profondément ancrée dans notre quotidien, rien que pour l’ordinateur. Avec les avancées technologiques et les découvertes médicales, il est de plus en plus courant de retrouver cet équipement dans les établissements de santé. On distingue alors deux types de clavier : le clavier tactile (ordinateur) et le clavier pour les équipements (scanner, IRM, etc.).
IRM, Scanner, Analyses… le clavier personnalisable
Les équipements médicaux sont de plus en plus sophistiqués et l’informatique prend une place de plus en plus importante. C’est pourquoi il est nécessaire de pouvoir communiquer facilement avec la machine, d’où la présence d’un clavier médical. Ces claviers peuvent donner des indications ou configurer l’appareil équipé. Et ce n’est pas réservé uniquement aux gros équipements ! En effet, il est possible d’équiper un fauteuil (comme chez les dentistes) afin d’adapter sa hauteur ou son inclinaison selon la taille du patient.
Aujourd’hui, les claviers s’installent partout :
- Les appareils respiratoires assistés
- Les pousse-seringue automatiques,
- Les instruments d’optique,
- Les télécommandes de lits médicalisés,
- Etc.
Si votre fournisseur équipe de base son équipement avec son propre clavier, il est possible de le remplacer pour un modèle plus récent, permettant plus de possibilités, mais aussi par un modèle 100% personnalisé. En effet, si ajouter un logo est une première esquisse de personnalisation, il est possible de concevoir totalement le clavier selon les besoins.
De l’emplacement des touches aux inscriptions, tout est possible pour le confort de l’opérateur. Le marquage du clavier (ou du moins de sa face avant) peut intégrer, par exemple, les consignes d’utilisation, des indications, ou apporter un élément graphique esthétique si le clavier est à usage thérapeutique et utilisé par la patientèle. À noter que la gravure (qu’elle soit chimique, mécanique ou laser) est déconseillée dans les milieux de santé pour éviter toute transmission et/ou développement de germes.
Les caractéristiques du clavier tactile ou à membranes
Le premier élément fondamental dans la conception d’un clavier médical, c’est qu’il doit être hygiénique et simple d’entretien. En conséquence, il n’est pas rare de voir des claviers plats 100% tactiles, sans aucun relief au niveau des touches ; en plus d’un esthétisme épuré, c’est avant tout le côté pratique qui est mis en avant grâce à un nettoyage en un seul geste.
Néanmoins, un clavier médical se doit d’être résistant aux différents détergents utilisés dans les milieux hospitaliers, parfois plus puissants que ce que l’on trouve chez les particuliers. Un conception de clavier peut vous accompagner et vous conseiller sur les matériaux à utiliser selon vos habitudes (ou celles de vos employés) et les produits que vous utilisez.
Par conséquent, un clavier médical est généralement conçu en verre, en silicone (pour un clavier souple) ou en polyester traité. Ces trois matériaux sont largement reconnus pour leur grande résistance physique et permettent facilement d’éviter tout risque de contamination et/ou de propagation de germes, qu’il s’agisse de champignons, virus, bactéries ou cryptogames. Ainsi, vous disposez d’un matériel parfaitement sécurisé et conforme à votre cahier des charges.
Note : s’il est courant d’utiliser une dalle entièrement tactile pour l’IHM, un clavier peut également être mécanique avec système de pressoirs ; si vous ou votre employés préférez la sensation de touche, il est tout à fait possible de concevoir un clavier à membrane. Un traitement étanche ainsi que des membranes seront ajoutés au clavier, sans gêner son fonctionnement. Vous avez également la possibilité de personnaliser le clavier selon vos envies, en ajoutant par exemple un HuB USB ou des touches programmables supplémentaires.
